« Mon Saint Patron des Paralysés, j’ai failli à ma parole, je n’ai pu tenir un seul jour sans fumer plusieurs cigares ! ».
« Je le sais mon cher fils, mais racontes-le moi quand même, avec tes mots ».
« J’étais cette fin d’après-midi en train de discuter au téléphone avec un ami des plus cher à mon cœur ! Justement l’on parlait de l’Amitié. Machinalement à chaque fois que je téléphone je fume un cigare. J’ai rompu ma parole envers Vous, soit d’arrêter de fumer ne serait-ce que deux jours ».
« Cela n’est pas grave, tu aurais du les mettre dans ta boîte à composte, car tu ne gâche rien, un sac poubelle te dure six mois, tu l’as appris chez les Amérindiens, les Zunis, continues ! ».
« Je prends congé de mon ami pour aller entendre une Messe basse en Latin, comme d’habitude je prie aussi, mais je ne pense qu’en Haïkus, des poèmes japonais, en trois lignes symbolisant l’évanescence des choses ! Le voici…
Mes amis, je prie pour Vous que j’ai connu !
Mes amis, je prie pour Vous que je connais !
Mes amis, je prie pour Vous que je connaîtrai ! ».
« Cela est un bon nouveau départ, rappelles-toi que tu fus tellement choqué par le SDF que tu fus interloqué par ses vices et qu’à l’approche de Noël, tu commença à bégayer puis ensuite tu perdis complètement la voix ! Il te fit une misère terrible, dépenser 500 € par mois pour assouvir ses vices, te réveillait à chaque fois que tu dormais, te volait, etc. Tu ouvris une porte aux démons, tu n’osais même plus aller à la messe de peur qu’il te déchire tes codes informatiques, tes papiers administratifs, etc. »
« C’est vrai ! »
« Comme tu es descendu de 40 cigarettes par jour à 5 cigares, je vais quand même répondre à ta question : « Qu’appelle-t-on péché grave ? » il s’agit des « œuvres de la chair » dont parle saint Paul (Ga 5) : l’impudicité, « l’impureté », le libertinage, l’idolâtrie, « les maléfices », les inimitiés, les contentions, « les jalousies », les emportements, les disputes, les dissensions, « les sectes », l’envie, les meurtres, l’ivrognerie, les excès de tables, et autres choses semblables.
Autrement dit, toutes les actions par lesquelles on désobéit gravement aux commandements de Dieu et de l’Église ».
« Je vois :
J’ai en moi la contention ! Tension (des facultés intellectuelles).
J’ai en moi la jalousie ! (Mais de moins en moins).
J’ai en moi les emportements ! (Mais je crois en connaître les raisons, la Borréliose de Lyme, être Borderline, Bipolaire et Maniaco-dépressif).
J’ai en moi les disputes (Mais, c’est ma nièce qui m’y force).
J’ai en moi les dissensions (Mais, c’est ma nièce qui m’y force encore, et ma sœur pense que je l’abandonne) ».
« Bien, je suis content de l’entendre dire ! Tu as bien agit aujourd’hui, tu as donné l’espoir à une âme atteinte de la Sclérose en Plaques et désire devant Dieu mourir chaque soir, tu as été à la Messe basse, sans cigares sur toi ! Je t’ai fais rencontrer le père Jacquemet avec lequel tu mettras à profit ta riche collection de livres sur le Catéchisme de Persévérance de l’abbé Gaumes, Saches-le mon Fils, un monastère prie pour toi aux 8 offices par jour, une sainte œuvre Catholique près de Nîmes aussi et un village entier perdu en pleine jungle hindoue en fait autant. Tu les as aidé de par le passé, rappelles-toi ! À demain mon Fils Prodigue (1) ! ».
« Merci de me réconforter, à demain… saint Christophore ! ».
1 – L’histoire du Fils Prodigue est simple ! Deux fils demandent à leur père leur part d’héritage avant que ce dernier ne décède un jour ! L’un économe reste, l’autre s’en va de par le monde et dépense tout en folies et débauches. Je suis le second, celui qui dépense tout ! Puis, revient repentant demander le Pardon à son paternel. Mais, j’ai du attendre très longtemps avant que mon propre père m’accorde enfin son pardon.
Le Fils prodigue est l’une des paraboles donnée par Jésus de Nazareth, également appelée parabole du Fils perdu ou de l’Enfant prodigue ; on l’appelle quelquefois le Père miséricordieux, ou le Fils retrouvé, ou parabole du Père et des deux fils.